Il est trop tôt pour un titre

Conjointement invités par le Festival d’Avignon et la SACD, ils tentent l’aventure d’une expérience interdisciplinaire et proposent une forme courte, dans l’incandescence et la prise de risque de la rencontre entre les divers répertoires du spectacle vivant.
Les Sujets à vif démontrent la créativité de la mise en relation des différentes disciplines, la diversité des talents, la passion qui anime les artistes auteurs dans la recherche et l’alliance du geste, du mot, de l’espace et des sons.

Halory Goerger conçoit des spectacles et des installations au lieu de construire des maisons ou de réparer des animaux, parce que c’est mieux comme ça pour tout le monde. Il travaille sur l’histoire des idées, parce que tout était déjà pris quand il est arrivé. Il a cofondé l’Amicale de production.

Disons les choses : on ne se connait pas. On a reçu un coup de fil fin mars : il y a une cour, avec un plateau, on pourra faire un spectacle dedans. On commencera à l’écrire ensemble, mi-juin. La contrainte liée au dispositif nous plaît. Après tout, on pourrait tout à fait imaginer que ce soit statutaire, dans le spectacle vivant, d’avoir peu de temps et pas d’intention initiale. On fera de notre mieux.
Comme disait Claude Rains à Humphrey Bogart dans Casablanca : I think this is the beginning of a wonderful friendship.
Ou pas.