L’Engoulevent

Avec son objet mi-scénographique mi-sonore créé avec le luthier Léo Maurel, le musicien expérimental Clément Vercelletto déploie un concert en forme de paysage sonore, un paysage inventé, fantasmé. Empruntant son nom à un oiseau nocturne, son petit orgue portatif, dont les tuyaux ont été remplacés par des appeaux, transforme l’espace en volière imaginaire. Éminemment poétique, sa musique à la fois répétitive et contrastée glisse vers des sonorités inédites.

D’abord imaginé autour de l’idée de paysage sonore, un paysage inventé, fantasmé, l’instrument joue la nature et la musique d’un espace temps fictionnel, créé avec une collection d’appeaux et des flûtes d’orgues glanées au fur et à mesure de la construction. Le projet d’écriture d’une forme concert passe par de l’expérimentation et de l’empirisme, imaginé comme une musique relativement horizontale et minimale, répétitive et contrastée prenant racine dans le courant minimaliste américain des années 60 et glissant vers la musique bruitiste.