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L’auteur de cirque Sébastien Le Guen qui déroule depuis plusieurs créations le fil d’une réflexion sur la trace, la mémoire et le geste de cirque, a mis à profit le temps vertigineux de l’année passée pour s’adonner quotidiennement aux deux pratiques constitutives de son écriture : le fil et le dessin.

Stoppé au printemps 2020 en plein élan comme les ¾ de la population, l’auteur de cirque Sébastien Le Guen qui déroule depuis plusieurs créations le fil d’une réflexion sur la trace, la mémoire et le geste de cirque a mis à profit ce temps vertigineux pour s’adonner quotidiennement aux deux pratiques constitutives de son écriture : le fil et le dessin.
Le fil qu’il a pu pratiquer quotidiennement à quelques pas de son domicile dans l’espace public, redécouvrant les gammes quotidiennes et la résonnance dans son corps de l’apprentissage, puis des années de pratique.
Le dessin qui a glissé progressivement de la table préparatoire (croquis, story-board) au plateau, envahissant progressivement l’espace de travail (comme déjà dans l’Enquête, dernier spectacle de Lonely circus) voire le plateau lui-même avec l’ambition démesurée peut- être qu’il ne constitue avec le cirque qu’un seul et même geste.
Comme un récit graphique et physique à ciel ouvert, il propose dans un dispositif original et plastique implanté en espace public ou en lieu non dédié une visite interactive de cette histoire dessinée du cirque ainsi que la confrontation avec l’artiste au travail déployant ce double trait : celui en acier du câble comme un horizon infini et répétitif et celui du récit dessin détaillant quarante ans d’histoires de cirque et de corps.
Avec pour unique finalité. celle d’écrire et réécrire cet instant fugitif et précieux que fonde le spectacle vivant : la rencontre ici et maintenant, incarnée, presque charnelle entre un geste et un public.

Résidence de création du 02 au 12 août
Créneaux de répétitions le matin, en espace public